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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 17:00



 Pour ceux qui croient à la Bible, les prophéties bibliques sur la venue du prophète Mohammed constituent des preuves que l'islam est une religion véridique.


Dans Deutéronome 18, Moïse rapporte que Dieu lui a dit: "Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Si un homme n'écoute pas mes paroles que ce prophète aura prononcées en mon nom, alors c'est moi-même qui en demanderai compte à cet homme" (Deutéronome 18: 18-19).

De ces versets nous pouvons conclure que le prophète dont il est question dans cette prophétie doit avoir les trois caractéristiques suivantes :


1) Il sera comme Moïse.

2) Il sera issu des frères des Israélites, c'est-à-dire les Ismaélites.

3) Dieu mettra Ses paroles dans la bouche de ce prophète et ce dernier dira tout ce que Dieu lui commandera.


Étudions ces trois caractéristiques de plus près:


1) Un prophète comme Moïse :


Il n'y eut guère deux prophètes qui se ressemblèrent autant que Moïse et Mohammed. Ils reçurent tous deux une loi et un code de vie détaillés. Ils affrontèrent tous deux leurs ennemis et obtinrent la victoire de façon miraculeuse. Ils furent tous deux acceptés comme prophètes et hommes d'état. Ils émigrèrent tous deux suite à une conspiration pour les assassiner. Si nous faisions des analogies entre Moïse et Jésus, elles ne pourraient inclure celles mentionnées ci-dessus, pas plus que d'autres similarités cruciales telles que la naissance, la vie familiale et la mort de Moïse et de Mohammed, qui ne s'appliquent pas à Jésus. De plus, Jésus était considéré par ses disciples comme le Fils de Dieu et non comme un simple prophète de Dieu, comme l'étaient Moïse et Mohammed, et tel que les musulmans considèrent qu'il était. Donc, cette prophétie s'applique au prophète Mohammed et non pas à Jésus, car Mohammed ressemblait plus à Moïse qu'à Jésus.

Par ailleurs, on remarque que dans l'Évangile selon Jean, les Juifs attendaient la réalisation de trois prophéties distinctes. La première était la venue du Christ. La deuxième était la venue d'Élie. Et la troisième était la venue du Prophète. C'est ce que nous comprenons lorsque nous considérons les trois questions qui furent posées à Jean le Baptiste: "Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander: "Qui es-tu?". Il confessa, il ne nia pas, il confessa: "Je ne suis pas le Christ.". "Quoi donc? lui demandèrent-ils. Es-tu Élie?". Il dit: "Je ne le suis pas.". "Es-tu le Prophète?" Il répondit: "Non"" (Jean, 1: 19-21). Si nous consultons une Bible qui contient des renvois en bas de pages, nous trouverons, dans les notes au sujet du mot "le Prophète", dans Jean 1:21, que ce mot fait référence à la prophétie de Deutéronome 18:15 et 18:18.2 Nous en concluons donc que Jésus-Christ n'est pas le prophète dont il est fait mention dans Deutéronome 18:18.


2) Issu des frères des Israélites :


Abraham eut deux fils, Ismaël et Isaac (Genèse 21). Ismaël devint l'aïeul du peuple arabe, et Isaac devint l'aïeul du peuple juif. Le prophète dont il est fait mention n'était pas censé venir des juifs, mais de leurs frères, c'est-à-dire les Ismaélites. Mohammed , qui est un descendant d'Ismaël, est vraiment ce prophète.

De plus, dans Isaïe 42:1-13 on parle du serviteur de Dieu, Son "élu" qui apporte la loi aux nations. "Il ne vacille ni n'est découragé, jusqu'à ce que le droit (la loi) soit établi sur terre, car les îles attendent ses instructions" (Isaïe, 42-4). Le verset 11 associe celui qui est attendu aux descendants de Qédar. Qui est Qédar? Selon Genèse 25:13, Qédar était le second fils d'Ismaël, l'ancêtre du prophète Mohammed.


3) Dieu mettra Ses paroles dans la bouche de ce prophète :


Les paroles de Dieu (le Coran) furent vraiment mises dans la bouche de Mohammed. Dieu a envoyé l'Ange Gabriel à Mohammed pour lui enseigner Ses paroles exactes (le Coran), et Gabriel a demandé à Mohammed de les dicter telles qu'il les entendait à son peuple. Les paroles n'étaient donc pas les siennes. Elles n'étaient pas l'expression de ses propres pensées, mais furent mises dans sa bouche par l'Ange Gabriel. Du vivant de Mohammed, et sous sa supervision, ces paroles furent mémorisées et mises par écrit par ses compagnons.

De plus, cette prophétie que l'on retrouve dans le Deutéronome mentionne le fait que ce prophète prononcera les paroles de Dieu en Son nom. Si nous regardons dans le Coran, nous verrons que tous ses chapitres, sauf le chapitre 9, sont précédés ou commencent avec la formule "Au nom de Dieu, le tout miséricordieux, le très miséricordieux".


Un autre signe (en plus de la prophétie dans le Deutéronome) est qu'Isaïe associe le messager relié à Qédar avec un cantique nouveau (une écriture dans un langage nouveau) qui sera chanté à Dieu (Isaïe, 42:10-11). Cela est mentionné de façon plus claire dans la prophétie d'Isaïe: "... et en langue étrangère qu'il va parler à ce peuple" (Isaïe, 28:11). Un autre point connexe est que le Coran fut révélé en plusieurs sections sur une période de vingt-trois ans. Il est intéressant de comparer cela avec Isaïe 28 qui parle de la même chose: "... quand il dit: "ordre sur ordre, ordre sur ordre, règle sur règle, règle sur règle, un peu par-ci, un peu par-là." (Isaïe, 28:10).


Remarquez que Dieu a dit, dans la prophétie du Deutéronome 18: "Si un homme n'écoute pas mes paroles que ce prophète aura prononcées en mon nom, alors c'est moi-même qui en demanderai compte à cet homme" (Deutéronome 18:19). Cela signifie que quiconque croit à la Bible doit nécessairement croire ce que ce prophète dit, et ce prophète est le prophète Mohammed.


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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 18:31

Que disent-ils de Mohammad ?
(que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur lui)
        A l’époque des croisades, le Prophète Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) fut l’objet de calomnies de toutes sortes. Avec l’avènement de l’âge moderne, marqué par la tolérance religieuse et la liberté de pensée, il y eut un grand changement dans l’approche des auteurs occidentaux, dans leur façon de décrire la vie et le caractère de Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui). L’exposé de certains érudits non-musulmans concernant le Prophète Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui),justifiera d’ailleurs cette opinion.
        Cependant, l’Occident doit encore faire un pas en avant pour découvrir la grandeur de Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) et il est indéniable qu’il est le dernier Prophète de Dieu, envoyé pour l’humanité tout entière. En Occident, il est d’ailleurs étrange qu’en dépit des hommages éclatants qui lui sont rendus pour son intégrité et son œuvre, son titre de Prophète de Dieu lui soit dénié, explicitement ou implicitement. Ce jugement largement popularisé, porte le fardeau des diffamations multiples à son encontre. Il faut ici oublier les préjugés et chercher sereinement, objectivement, et en toute fiabilité, le vrai Mohammad (PBSL), un homme, qui du fin fond du désert allait changer la face du monde.
Les faits marquants de sa vie mentionnés ici très sommairement, visent à contribuer à cette recherche d’objectivité et d’impartialité, concernant sa qualité de Messager de Dieu.
        Jusqu’à l’âge de quarante ans, Mohammad (PBSL) ne fut pas connu comme homme d’état, ni comme prédicateur ou orateur. Jamais on l’avait entendu parler de principes métaphysiques, d’éthiques, de loi, de politique, d’économie ou de sociologie. Certes, on lui connaissait un excellent caractère, une grande intégrité, et de bonnes manières. Mais, il n’y avait en lui, aucun trait particulièrement frappant ni réellement extraordinaire, qui puisse inciter les hommes à s’attendre à quelque chose de grandiose ou de révolutionnaire de sa part.
        Lorsqu’il sortit de la grotte (Hira), avec un nouveau message, il était entièrement transformé. Est-il possible qu’un être doté de telles qualités devienne, soudainement “un imposteur” et qu’il prétende être l’Envoyé de Dieu, s’attirant ainsi la colère et les coups de son peuple? On peut se poser la question: pour quelle raison a-t-il choisi de souffrir toutes ces épreuves? Son peuple lui proposa même de le nommer Roi et de poser à ses pieds toutes les richesses du pays, à la seule condition qu’il cesse de prêcher sa religion.
        Il décida de rejeter toutes ces propositions alléchantes, et continua à prêcher sa religion, tout seul, malgré toutes sortes d’insultes, un blocage social et, même, d’attaques physiques que lui infligea son peuple. N’était-ce donc pas grâce au soutien de Dieu, à sa profonde conviction dans le message d’Allah, ainsi qu’à sa ferme volonté de la diffuser comme cela lui fut ordonné, qu’il put ainsi résister à toutes les agressions et à toutes les conspirations visant à l’éliminer?
        D’autre part, et malgré une rivalité avec les juifs et les Chrétiens, qui se moquaient de lui, pourquoi a-t-il fait de la croyance en Jésus-Christ et en Moïse, ainsi qu’en d’autres prophètes de Dieu (que la Paix et la Bénédiction soient avec eux), une condition essentielle sans laquelle il n’est guère possible d’être musulman? Cela défie la raison.
        Avons-nous une preuve incontestable de sa qualité de prophète, dans la façon dont cet homme illettré qui avait mené pendant quarante ans une existence paisible, réussit, dès qu’il commença à prêcher son message, à impressionner toute l’Arabie, émerveillée et fascinée par sa magnifique éloquence? Certes non, l’éloquence seule ne saurait prouver une inspiration divine. Mais lorsque le message remue royaumes et empires, alors il y a tout un faisceau d’évidences qui s’impose.
En plus, comment pouvait-on être capable d’énoncer ces vérités de nature scientifique, contenues dans le Coran, que nul n’était censé avoir découvertes à l’époque?
Enfin, pourquoi a t-il choisi une vie austère, même après qu’il eut acquis pouvoir et autorité? En fait, il suffirait de méditer ses dernières paroles:
Nous, qui formons la communauté des prophètes, n’avons pas d’héritiers. Ce que nous laissons, c’est pour la charité“.
        A vrai dire, Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) représente le dernier maillon de la chaîne des prophètes envoyés sur terre et à différentes époques, depuis le début de la vie humaine sur cette planète.
        Ce résumé très concis et incomplet ressemble fort à un conte de ...Milles et Une Nuit. Il a l’aspect de l’apologie du disciple face à son maître. Mais l’aspect seulement, car ici, il s’agit d’Histoire, documentée et vérifiable. Quant au Maître, il n’y en a qu’un: c’est Dieu, et Mohammad (PBSL) ne fut qu’un messager...de ce même Dieu.
Vont suivre des citations de spécialistes non-musulmans, et nulle apologie de rigueur: la vérité nue: jugez.
        “Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mohammad? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles qui s’écroulèrent souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes... Sa patience dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, son triomphe après le tombeau attestent plus qu’une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. ce dogme était double, l’unicité de Dieu et l’immatérialité de Dieu; l’un disant ce que Dieu est, l’autre disant ce qu’il n’est pas: l’un renversant avec le sabre des dieux mensongers, l’autre inaugurant avec la parole une idée! “Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mohammad!` à toutes les échelles ou l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut le plus grand?`
Lamartine, Histoire de la Turquie
Paris, 1854. Tome 1 et Livre 1, p. 280
 
        “Ce n’est pas la propagation mais la permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement; la même impression, pure et parfaite, qu’il laissa à la Mecque et à Médine, se retrouve, après douze siècles, chez les Indiens, les Africains et les Turcs, prosélytes du Coran...Les Musulmans ont su résister, uniformément, à la tension de réduire l’objet de leur foi et de leur dévotion au niveau des sens et de l’imagination de l’homme. “Je crois en Un seul Dieu et en Mohammad, son prophète”; ceci enferme la profession de Foi de l’Islam, de façon simple et invariable. L’image intellectuelle de la Divinité ne s’est jamais vue dégradée par une idole, quelle qu’elle soit; les hommages rendus au prophète n’ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine; ses préceptes vivants ont restreint la gratitude de ses disciples dans les limites de la raison et de la religion.“
Edward Gibbon et Siomn Ocklay : History of The Saracen Empire
 
Il était César et le pape réunis en un seul être; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César: Sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe; s’il y a un homme qui a le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, se serait Mohammad, puisqu’il a tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports.
Bosworth Smith,
Mohammad and Mohammadanism,
Londres, 1874, p.92
 
Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Etre Suprême. Même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe.“
Annie Besant,
The Life And Teachings of Mohammad.
Madras, 1932, p.4.
 
La façon dont il accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Mohammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mohammad.”
W. Montgomery, Mohammad at Mecca,
Oxford, 1953, p. 52
 
Homme d’affaires prospère dès l’âge de vingt ans, il devait bientôt devenir directeur des caravanes de chameaux d’une veuve fortunée. Celle-ci reconnaissant ses mérites, lui proposa le mariage. Bien qu’elle fut de quinze ans son aînée, il l’épousa et fut un époux dévoué jusqu’à sa mort.“ “De même que la plupart des grands prophètes qui le précédèrent, Mohammad chercha à éviter l’honneur de transmettre la parole divine, se considérant comme indigne d’accomplir cette tâche. Mais l’ange lui ordonna: “Lis!” De ce que nous connaissons de sa vie, nous savons que Mohammad ne savait ni lire ni écrire, mais il commença à dicter des mots qui lui étaient inspirés, et qui allaient bientôt transformer une grande partie du globe par le verset: “Il n’y a qu’un seul Dieu.” “Sur tous les plans, Mohammad était un esprit éminemment pratique. Lorsque son fils bien aimé, Ibrahim, mourut, il y eut une éclipse, et des rumeurs s’étendirent rapidement disant que Dieu lui avait exprimé personnellement ses condoléances. Or, on dit que Mohammad lui-même affirma qu’une éclipse étant un phénomène naturel, il est insensé d’attribuer ce genre de phénomène à la naissance ou la mort d’un être humain.“ “A la mort de Mohammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur administratif mit fin à cette vague d’hystérie par une des paroles les plus belles de l’histoire religieuse: Si l’un d’entre vous alla jusqu’à rendre un culte à Mohammad, il est mort. Mais si c’est à Dieu qu’il rend un culte, il vivra pour l’éternité.
James A. Michener, Islam: The Misunderstood Religion.
dans la revue Reader’s Digest (édition américaine).
Numéro de mai 1955, p. 68-70
 
Certains lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Mohammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence en ce monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Mohammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les plans: religieux et séculier.
Michael H. Hart, The 100: A Ranking of the Most Influential Persons in History (Un classement des plus influentes personnalités de l'Histoire)
New-York: Hart Publishing Co. Inc. 1978 p. 33.
 
Mahomet est réellement un personnage historique…
Mahomet nous apparaît comme un homme doux, sensible, fidèle, exempt de haine. Ses affections étaient sincères, son caractère, en général, porte à la bienveillance(Écrivain) : Études d’histoires religieuses
Ernest RENAN
 
 
 
Ce fut très certainement un très grand homme qui forma de grands hommes…Il joua le plus grand rôle qu’on puisse jouer sur la terre aux yeux du commun des hommes

 

VOLTAIRE(Philosophe) : Essai sur les mœurs
 
“Et c’est une oeuvre immense, que Mahomet a accomplie, par le seul concept de l’Unique, il a soumis l’univers entier”.
GOETHE (Philosophe) : Divan ouest oriental
 
“Nous pouvons discerner 3 dons importants que Mahomet a reçus. Il a été doté d’une faculté spéciale à voir l’avenir, il fut un homme d’Etat plein de sagesse et il fut un administrateur plein de tact et d’habileté. Plus on réfléchit à l’histoire de Mahomet, plus on est stupéfait devant la grandeur d’une telle oeuvre”
W. MONTGOMERY WATT (Historien) : Mahomet à Médine (1978)
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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 19:51
 

Le Prophète Mouhammad SAW. un modèle complet, équilibré et facile à suivre

( Tiré du livre de Youssouf Al-Qaradawi : " La Sounna du Prophète" )

 

Un modèle complet

Le modèle islamique est un modèle complet car il prend en compte la totalité de la vie humaine, dans toutes ses dimensions. Il s’intéresse à la vie de l’être humain dès ses premiers instants, avant même sa naissance, jusqu’après sa mort. Il embrasse tous les aspects de cette vie : l’enseignement prophétique accompagne l’être humain dans sa vie de tous les jours, chez lui, au marché, à la mosquée, au travail ; il régit ses relations avec Dieu, avec lui-même, avec sa famille, avec les autres, musulmans ou non, et même avec l’ensemble du monde animé et inanimé. Il se prolonge jusqu’au tréfonds de la vie de l’être humain, dans sa dimension physique autant qu’intellectuelle et spirituelle, dans son apparence extérieure comme dans ses sentiments secrets, et concerne à la fois les paroles, les actions et les intentions.

Un modèle équilibré

Ce modèle se caractérise également par son équilibre : il réalise l’équilibre entre le corops et l’esprit, entre la raison et les sentiments, entre ce monde et l’Au-delà, entre l’idéal et la réalité, entre la théorie et la pratique, entre le monde invisible et le monde perceptible, entre la liberté et la responsabilité, entre l’individualisme et le communautarisme, entre l’imitation et l’innovation…

C’est un modèle situé au juste milieu, pour une Communauté du juste milieu…

C’est pourquoi, s’il arrivait que le Prophète (SAW.) remarque chez certains de ses Compagnons une tendance à l’excès dans un sens ou dans l’autre, il les ramenait fermement vers le juste milieu et les mettait en garde autant contre le rigorisma que contre la négligence.

Ainsi, trois hommes, après s’être renseignés sur sa pratique religieuse, avaient paru trouver cela insuffisant ; par ferveur religieuse, l’un d’eux décida de jeûner tous les jours sans interruption ; un autre décida de veiller toutes les nuits en prière, sans dormir ; le troisième décida de demeurer chaste et de ne jamais se marier. Lorsque le Prophète (SAW.) apprit cela, il le leur reprocha en disant : « Je suis le plus pieux d’entre vous et celui qui craint le plus Dieu, mais je jeûne et je mange, je veille et je dors, et j’épouse les femmes. Celui qui souhaite s’écarter de ma sounna n’est pas des miens. »Rapporté par al-Boukhâri d’après Anas.

Apprenant que 'Abd Allah ibn Amr' exagérait dans la pratique du jeûne, des veillées nocturnes et de la récitation du Coran, il le ramena à la modération en lui disant : « Ton corps a des droits sur toi ( c’est-à-dire qu’il a droit au repos), tes yeux ont des droits sur toi ( c’est-à-dire qu’ils ont droit au sommeil), ta femme a des droits sur toi ( c'est-à-dire qu’elle a droit à être satisfaite et à profiter de la compagnie de son époux), tes visiteurs ont des droits sur toi( c'est-à-dire qu’ils ont droit à ce qu’on les honore et qu’on partage leurs repas). » Rapporté par al-Boukhâri dans le Livre du jeûne.

Il faut donc donner à chacun son dû.

Un modèle facile à suivre

Ce modèle se caractérise aussi par la facilité et l’harmonie. Le Coran évoque le rôle de ce Prophète, mentionné dans la Torah et l’Evangile.

« Il leur ordonne qui est convenable, il leur interdit ce qui est blâmable ; il déclare licite, pour eux, ce qui est bon ; il déclare illicite, pour eux, ce qui est impur : il ôte les liens et les carcans qui pesaient sur eux. » Rapporté par al-Boukhâri dans le Livre du jeûne

La sounna de ce Prophète(SAW.) ne comporte rien qui soit de nature à rendre la religion difficile ou à constituer une charge insupportable dans la vie de ce monde. Il dit au contraire de lui-même : « Je ne suis qu’une miséricorde offerte » Rapporté par al Hakim entre autres.

« Et nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes » Sourate Al Anbiya, verset 107

Le Prophète(SAW.) a dit également : « Allah ne m’a envoyé ni pour contraindre ni pour harceler, mais Il m’a envoyé pour enseignement et pour faciliter. »

Lorsqu’il envoya Abou Moussa et Mou’adh au Yémen, il leur fit cette recommandation générale : « Apportez la facilité plutôt que la difficulté, annoncez la bonne nouvelle plutôt que de faire fuir, conciliez plutôt que de diverger. » Unanimement reconnu authentique.

Il dit encore de sa mission : « J’ai été envoyé pour apporter une religion pure et harmonieuse. » Rapporté par at Tabarani.

 

(Youssouf Al-Qaradawi : La Sounna du Prophète)

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